La Réserve de Biosphère de Savegre au Costa Rica entre au Patrimoine mondial de l’UNESCO
Le 14 juin 2017, le Conseil international de coordination du programme sur L’Homme et la Biosphère (CIC-MAB), s’est réuni à Paris pour classer de nouveaux sites au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Grâce à sa richesse naturelle exceptionnelle, la Réserve de Savegre du Costa Rica s’est vue attribuée cette distinction.
S’étendant sur la côte du Pacifique centrale, à 190 km de la capitale San José, la réserve se distingue par sa biodiversité unique. Elle abrite à elle seule 20% de la flore, 54% des mammifères et 59% des oiseaux du pays.
Le Costa Rica possède déjà quatre réserves de biosphère classées à l’UNESCO : La Amistad (1982), la cordillère volcanique centrale (1988) et Agua y Paz (2007). Cependant, la Réserve de Savegre est la première à posséder un écosystème marin côtier, qui s’étend jusqu’au Parc National Manuel Antonio.
Zone de grande richesse
La région de la rivière Savegre s’étend sur 312 914 hectares et comprend quatre cantons (Dota, Tarrazu, Pérez Zeledón et Quepos) et sept zones protégées (Le Parc National Manuel Antonio, la zone protégée de Cerro Nara, la réserve sauvage de Portalón, la réserve sauvage de la Hacienda Barú, la réserve forestière Los Santos, le Parc National Los Quetzales et la réserve biologique Cerro Vueltas). On y retrouve également trois corridors biologiques (Paso de la Danta, rivière Naranjo et Los Santos) et des bassins hydrographiques tels que Paquita, Naranjo, Savegre et Barú.
Les 50 000 habitants de la réserve se consacrent principalement à l’agriculture, à l’élevage et à la pêche. Au cours des dernières années, la communauté a fortement développé l’écotourisme.
Cette désignation encourage une meilleure gestion des bassins de Savegre. L’Association des Amis de la Nature du Pacifique central et du Sud (ASANA) a travaillé en collaboration avec les élus locaux et le comité MAB Costa Rica pour obtenir cette nomination.
La distinction de Réserve de la Biosphère apporte à Savegre une visibilité mondiale, mais l’Etat doit veiller au maintien des caractéristiques exceptionnelles qui ont rendu possible son classement à l’UNESCO.
Cette distinction ne devrait pas affecter les communautés, ou restreindre leur droit à l’utilisation des terres et des ressources naturelles ; elle pourra, au contraire, renforcer l’identité culturelle des peuples et des communautés voisines.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.visitcostarica.com
