Aujourd’hui, 59% du Costa Rica est recouvert par les forêts. A l’inverse, en 2000, ces-dernières ne couvraient que 47% du territoire, soit moins de la moitié du pays d’après les chiffres de la Banque mondiale (BM).
Cette expansion de la nature a été possible notamment grâce aux différentes mesures prises par le Costa Rica en faveur du développement durable. Selon le chercheur Alberto Mora Román, directeur de l’État de la région, ce processus a impliqué à la fois des efforts des politiques publiques et des changements socio-économiques pour favoriser le reboisement du territoire national.
Il explique que « d’une part, l’activité d’élevage s’est contractée au cours des dernières décennies. Cela a libéré des terres qui étaient utilisées comme pâturages et a permis, dans de nombreux cas, une régénération naturelle. Il existe également des incitations et des programmes promus par l’État, principalement le paiement pour les services environnementaux (PSE), qui n’existent pas nécessairement dans d’autres pays de la région ; elles sont très spécifiques au Costa Rica. » Enfin, « l’autre élément est l’essor des zones protégées, notamment le réseau privé de réserves biologiques, qui a contribué au processus de récupération du couvert forestier »
Grâce à ces différentes actions, le Costa Rica se présente aujourd’hui comme le pays le plus boisé d’Amérique centrale, ainsi que celui qui a récupéré le plus de surface forestière depuis l’année 2000.
