Bon à savoir > Le Costa Rica et la richesse de ses côtes

Bon à savoir > Le Costa Rica et la richesse de ses côtes

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La côte Pacifique et la côte Caraïbe font toutes les deux parties des trésors culturels et naturels du Costa Rica. Le choix de visiter l’une ou l’autre est difficile et dépend de plusieurs facteurs comme le budget, la période de l’année, les intérêts personnels et les activités sur place.

La côte Caraïbe > La côte Caraïbe costaricienne s’étend sur 9 100 km² et 320 kilomètres allant de la rivière San Juan jusqu’à celle de Sixoala, à la frontière avec le Panama. La côte Caraïbe costaricienne représente le mélange unique entre les plages, les ressources naturelles et la culture afro caribéenne dont les villes principales sont Cahuita, Puerto Viejo et Gandoca-Manzanillo. La diversité des cultures fait définitivement partie de cette région, avec entre autres, les afro costariciens, les Bribris et Cabécares (communautés indigènes), les orientaux, entre autres. Cette région est caractérisée par l’architecture traditionnelle de la ville de Limón. Le vieux quartier de la ville doit son effervescence à la production de banane, à la construction d’édifices publics et commerciaux et à l’influence victorienne caribéenne et art nouveau. La région caribéenne se distingue du reste du pays par sa cuisine traditionnelle : il existe des plats et des boissons très populaires, comme par exemple le rondón (mélange de différents légumes accompagné de bœuf, de poulet, de poisson ou de tortue), les poissons (en ragoût, marinés ou frits), et le sancocho (pot-au-feu de poulet et de porc à la tomate, au manioc, aux pommes de terre, à la patate douce etc.).

Le Pacifique Nord > La province de Guanacaste est constituée de plus de 200 kilomètres de côte, allant de la frontière avec le Nicaragua jusqu’à l’embouchure de la rivière Bongo dans la péninsule de Nicoya. Guanacaste abrite une grande partie du patrimoine naturel et culturel costaricien. Cette région au climat chaud et à la nature fertile est l’un des lieux les plus prisés en termes de tourisme local et international, notamment grâce au développement important d’infrastructures en matière d’hôtellerie. Au nord se situe les deux villes les plus importantes à savoir Liberia et Santa Cruz qui sont les principaux points d’accès aux plages de Papayago, El Choco, Flamingo, Conchal et Tamarindo. Au sud se situe le centre de distribution Nicoya et le centre de développement Sámara.

Le Pacifique Central > Cette région du pays se prolonge depuis la ville de Puntarenas jusqu’à l’embouchure de la rivière Barú dans la zone connue sous le nom de Dominical de Osa. Les trois villes d’intérêt et de développement touristique sont Quepos, Jaco et Puntarenas. Elle abrite les îles du Golf de Nicoya, dont l’accès principal se trouve à Puntarenas. Il s’agit d’une région aux caractéristiques climatiques humides et pluvieuses, ce qui signifie que les plages et les collines proches de la côte offrent une plus grande biodiversité.

Le Pacifique Sud La limite s’étend le long de la ligne Tinamastes incluant les Cascades de Nauyaca, le village de Planatillo jusqu’à la rivière Barú, dans laquelle se trouve le secteur côtier allant jusqu’à Punta Burica. Les activités principales sont la plage et l’observation de l’écosystème marin comme les baleines et les dauphins mais également les mangroves et les reptiles. Il est également possible d’expérimenter la pêche sportive, le surf, la plongée professionnelle et effectuer des randonnées en empruntant les sentiers des parcs nationaux. L’écotourisme se pratique particulièrement dans la zone humide Sierpe-Terraba, la Réserve Forestière Golfo Dulce, le Parc National Marino Ballena, la Réserve Biologique de l’Île del Caño et le Parc National du Corcovado. Dans ce secteur se trouve deux zones protégées très importantes : le Parc National du Corcovado, défini comme le lieu le plus riche biologiquement parlant par le media National Geographic et le Parc International de l’Amistad déclaré Patrimoine Mondial.