FAM Trip PVU

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Eductour Découverte du Costa Rica

 

Le Costa Rica, j’en ai toujours rêvé, le pays pionnier dans le respect de l’environnement à la végétation luxuriante faisait partie de ma « whish list » de voyages longs courriers depuis pas mal de temps. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme et de surprise que je suis partie, plus rapidement que prévu, accompagner un éductour au pays des « ticos ».

Depuis Paris et sitôt après un saut de puce à Madrid, me voilà dans le vol transatlantique pour San José. Dans le groupe, comme d’habitude il y a plusieurs écoles, ceux qui dorment tout le long, ceux qui enchainent les films et ceux qui papotent… Moi j’ai fait les 3, désirant à tout prix économiser mon énergie pour les jours suivants. Arrivés à San José, nous découvrons une capitale vibrante et son trafic de fin de journée. Comme partout, les « ticos » rentrent chez eux, font leurs courses, l’artère commerciale de San José est animée, colorée, l’atmosphère y est agréable. Mais pas le temps de s’attarder, nous partons nous installer dans l’uns des hôtels du centre-ville à la façade chatoyante… nous enchaînons visites d’hôtels et dîner dans le restaurant flambant neuf de notre hôtel avant de se coucher, fatigués mais contents. Décidément le voyage commence bien !

Dès le lendemain, lever matinal pour prendre la route vers La Pavona, lieu d’accueil « terrestre » des hôtels de Tortuguero… La chaleur y est enveloppante, la végétation dense, nous apercevons notre premier paresseux et la mini grenouille rouge au croassement assourdissant ! Pas de doute, nous sommes au Costa Rica ! Nous embarquons sur une des barques pour sillonner les canaux jusqu’à notre hôtel. Tortuguero est une zone étonnante, les canaux font office de rues, sur le chemin nous passons devant le village et ses pontons colorés, plusieurs hôtels, des habitations, le médecin et ses barques ambulances… Le tout espacé par une forêt humide et compacte, la vie semble paisible ici. Nous arrivons à notre hôtel qui est un véritable ode à la nature, avec ses bungalows perdus dans la jungle. Le séjour à Tortuguero a un goût de trop peu… Nous découvrons plusieurs hôtels, la plage côté Caraïbes, le village de Tortuguero, le centre de préservation des tortues, les animaux du Parc National aidés par l’œil aiguisé de notre guide naturaliste. Et c’est déjà le départ, en avion ce coup-ci, rendez-vous sur la piste de Tortuguero où nous arrivons en nous demandant si on ne s’est pas trompés d’endroit : la petite tour de contrôle est hors d’usage et la piste ressemble à un champ bordant la mer… Jusqu’à l’arrivée grandiose de nos deux petits avions, pile à l’heure. Nous embarquons pour une heure de survol de la « Suisse de l’Amérique Latine » avant d’arriver à Arenal, région connue et reconnue pour son majestueux volcan conique. Ici, l’humidité est moindre, mais le dépaysement est toujours bien présent. Nous évoluons entre les plantations de bananes et d’ananas et découvrons des vues de cartes postales à chaque virage. Les hôtels bénéficient tous de sources chaudes naturelles aménagées pour la plupart dans de beaux jardins fleuris, et pour ne pas survendre, on a bien été obligés de tester ! Après un après-midi détente à profiter des eaux à 37° (et plus), c’est un réveil sportif qui nous attendait puisque nous nous sommes élancés, baudriers et casques vêtus, dans le télésiège d’un des parcs de tyroliennes. A nous la pura vida ! Les tyroliennes s’enchainent, d’une distance incroyable, nous traversons des vallées entières avec pour toile de fond, le lac artificiel et le splendide volcan Arenal et son filet de fumée. Puis c’est au tour des sentiers de randonnée et des ponts suspendus… Difficile de partir dans de telles conditions ! Nous réembarquons déjà à bord d’un avion (plus gros cette fois) pour rejoindre la côte pacifique à Manuel Antonio. Là, c’est un paysage balnéaire splendide qui nous attend, en bordure de plage les ratons-laveurs fouillent les sacs des baigneurs imprudents, les toucans se cachent dans le feuillage vert tendre tandis que les singes continuent de faire le show. Le parc hôtelier y est varié et agréable, nous découvrons un boutique hôtel complètement autonome au niveau énergétique… Nous avons encore tellement de choses à mettre en place chez nous… soudain le tri des déchets quotidien semble une goutte d’eau dans un océan de bonnes intentions. Des criques, nous passons à des plages plus étendues et fouettées par de jolies vagues, petit village à l’horizon : panneaux de bois colorés, petites guests houses sympatiques, rues bordant l’océan… Pas de doute nous sommes dans un pays de surfeurs… Et c’est là que j’ai dû dire « à bientôt » au Pacifique. En seulement 3 heures de route impeccable et un arrêt pour observer les crocodiles, nous voilà de retour à San José. Un tour au marché central, véritable fourmilière centrale de la ville, nous découvrons l’Opéra national et la vie nocturne de la capitale… On ne pourra pas dire que nous n’en avons pas profité ! Voilà, vous savez tout ou presque… Ce voyage je m’en souviendrais longtemps, il me rappelle à quel point le monde est beau et que je fais un métier fabuleux ! Pura vida !!!